L’un de vos ancêtres a-t-il été condamné pour vagabondage ou mendicité ? A-t-il transité par les colonies agricoles de Merksplas et Wortel ? Découvrez-le grâce à un nouveau moteur de recherche qui fournit de nombreuses informations sur la vie de ces personnes, leur famille, leurs origines. Le projet a été réalisé par les Archives d'État d'Anvers-Beveren, l'association Kempens Landscape, le musée de la prison de Merksplas, la cellule patrimoniale de la Campine du Nord et le Musée communal de Hoogstraten.

Repos, divertissement, peur, superstition, lumière, obscurité. Hier, comme aujourd'hui, la nuit offre une atmosphère particulière. Les Archives de l'État de Louvain ont fouillé dans les archives des tribunaux scabinaux, à la recherche d'informations sur la criminalité nocturne dans le Brabant au XVIIe et XVIIIe siècles. Dans l'exposition qu'ils proposent en ligne en néerlandais, vous pourrez découvrir que, sans surprise, certains profitaient de l'obscurité pour commettre leurs méfaits, tandis que d'autres tombaient le soir dans la spirale de l'ivresse et de la violence...
L’Administration de l’Aviation a été créée en 1919. Son centenaire fut l’occasion pour elle de verser ses archives les plus anciennes aux Archives générales du Royaume. Des milliers de dossiers sont désormais ouverts à la recherche. De quoi reconstituer les épisodes souvent méconnus de l’histoire de l’aviation civile belge.

Cette nouvelle publication dans notre série Studia est consacrée au personnel du Conseil de Brabant, depuis la création officielle de cette institution sous le règne de Philippe le Bon, duc de Brabant, en 1430, jusqu’au décès de Philippe le Beau en 1506, et plus particulièrement sur les chanceliers (et gardes des sceaux), les membres (ordinaires et extraordinaires) du conseil, et les secrétaires.

Les archives du Comité provincial du Secours d’hiver de la province de Hainaut (et de ses sections locales) constituent une source de la première importance pour l’étude de la vie quotidienne et de la condition sociale de la population hainuyère durant la Seconde Guerre mondiale. Désormais inventoriées, ces archives offrent de multiples possibilités de recherche.

Grâce à la publication d’un nouveau catalogue, une des collections les plus riches des Archives générales du Royaume révèle enfin ses secrets. Les chartes impériales d’Arnoul 1er et d’Othon 1er, datant respectivement du 7 février 893 et du 22 novembre 949, sont parmi les documents les plus anciens conservés aux Archives générales du Royaume.

Les archives révèlent des histoires surprenantes. Née en région liégeoise, partie garder les vaches dans le bois de Maubeuge (France), Marie Meurchin y rencontre un certain Henry... Neuf mois plus tard, elle accouche par hasard à Soignies. Le recoupement entre deux sources d'archives conservées aux Archives de l'État à Mons a permis de retracer cet épisode de vie. Le registre paroissial des baptêmes confirme ainsi des informations trouvées dans l'office du bailliage de Soignies. L'inventaire du fonds des institutions de bienfaisance à Soignies sous l'Ancien Régime (d'où est tiré le document du bailliage) paraîtra prochainement.

L’assouplissement de l’accès aux registres de l’état civil (loi du 21 décembre 2018) est très positif pour la recherche généalogique. Le délai de 100 ans a été réduit à 75 ans pour les actes de mariage et à 50 ans pour les actes de décès. Ces derniers mois, il y a eu beaucoup de questions concernant la publication retardée d’un arrêté d’exécution relatif (1) aux copies et aux extraits des actes de l’état civil et (2) à la consultation à des fins généalogiques, historiques ou scientifiques. L’arrêté royal tant attendu a finalement été publié au Moniteur belge ce 31 mars 2021. Découvrez un aperçu de ses implications pratiques. Mettre en ligne des millions d’actes de l’état civil de la période 1920-1970 demandera cependant du temps.

Il va sans dire que 2020 ne fut pas une année normale pour les Archives de l’État. Dans le courant du mois de mars, tous les services d’archives d’Europe ont fermé, l’un après l’autre, leurs portes pour le public. Après une période de service public minimal, une réouverture a été organisée en plusieurs phases. À l’automne, une nouvelle fermeture des salles de lecture est intervenue. Toutefois, chaque dépôt des Archives de l’État a toujours pu être contacté. Dans les coulisses, l’établissement s’est occupé plus que jamais de l’ouverture à la recherche des archives et la rétroconversion s’est accélérée en 2020. En outre, de plus en plus d’archives numérisées ont été mises en ligne. La situation exceptionnelle a évidemment laissé des traces dans les statistiques annuelles : moins de visites dans les salles de lecture, fort peu d’événements publics, moins d’archives transférées aux Archives de l’État… mais une meilleure accessibilité numérique.
Durant deux siècles, le gendarme a été une figure familière de la vie sociale, politique et médiatique du pays. Pourtant, pendant longtemps, la Gendarmerie n’a accordé que peu d’intérêt à la sauvegarde de son histoire. Des tonnes d’archives ont malheureusement été détruites parmi lesquelles se trouvait un grand nombre de dossiers personnels de gendarmes issus de tout le pays. Il fallut attendre les années 1980 pour que ces dossiers commencent à être conservés de manière plus systématique au sein de ce qui constituait alors le Musée de la Gendarmerie. Pour assurer la parfaite conservation de ces documents, la Police fédérale les a confiés aux Archives générales du Royaume. En 2020, le lancement du projet de recherche BRAIN 2.0 NaPol-Intel, consacré à l’histoire des polices belges, a permis de hâter l’ouverture à la recherche de ces archives et d’en faciliter l’accès.
