Les archives sont essentielles au bon fonctionnement et à l'efficacité de tout organisme public et à sa responsabilité vis-à-vis de la société, qu'elles aient été créées de manière analogique ou numérique, il y a quelques minutes ou plusieurs années. Les archives gouvernementales documentent ce qui a été fait et pourquoi. En outre, certains documents sont finalement transférés aux Archives de l'État pour permettre aux générations futures d'étudier notre histoire.
- Comment s'assurer que les informations analogiques et numériques restent en bon état ?
- Quelles sont les informations qui doivent être préservées et celles qui ne doivent pas l'être ?
- Quelles sont les informations qui doivent être transférées aux Archives de l'État et comment le faire ?
- Quelles informations peuvent être détruites et comment le faire ?
- Quelles informations analogiques peuvent être remplacées par des scans et comment faire, numériser (remplacer ou non) ?
Les définitions des termes clés archivistiques se trouvent sur la page Termes et sujets.
En raison de l'évolution des conditions du marché et de l'inflation actuelle, les prix des boîtes d'archives et du papier sans acide ont changé. Les offres et les bons de commande en vigueur jusqu'au 19 novembre 2024 restent valables. Nous nous efforçons également de résoudre la pénurie de stocks.
Les archives du Cadastre belge contiennent des informations particulièrement intéressantes. Il a fallu beaucoup de temps pour que les services du Cadastre soient disposés à transférer leurs archives, mais depuis 2018, l’opération s’est accélérée. 12 kilomètres d’archives cadastrales arrivent progressivement aux Archives de l’État.
Les Archives de l’État sont un partenaire incontournable pour la gestion des archives locales en Région wallonne. Villes, communes, CPAS et provinces font appel aux experts des Archives de l’État pour aider à trier et sauvegarder leur patrimoine archivistique. La ville de Fontaine-l'Évêque en est un bel exemple.
Les élections s’accompagnent d’un flux important de documents papiers ou numériques. Les bulletins de vote bien évidemment, mais aussi des procurations, des listes, des formulaires, des tableaux, des procès-verbaux, etc. Afin de gérer le flux de ces documents électoraux, un tableau de gestion des informations a été élaboré par le service Surveillance & Avis des Archives de l’État en collaboration avec la Direction générale Identité et Affaires citoyennes du SPF Intérieur et l’archiviste de la Chambre des représentants.
La Ville de Limbourg conservait dans ses bureaux et greniers, plus d'1/2 kilomètre d’archives datant du XIXe au XXIe siècle. Elle fait appel aux archivistes du projet "Archives locales en Wallonie" pour trier, éliminer et inventorier toutes les archives produites par les anciennes communes de l’entité : Bilstain, Goé et Limbourg (1800-1977).
EIDAS 2.0 introduit les concepts d'« archivage électronique » et de « service d'archivage électronique qualifié » au niveau européen. Ceux-ci existaient déjà en Belgique par le « Digital Act » (loi du 21 juillet 2016).
Cette année, le projet Fed-tWin ‘DigiL4Arch’ analysera et évaluera les défis juridiques liés à l’archivage numérique. L’objectif est de dresser une carte complète du paysage juridique actuel en matière de traitement des données (publiques) numériques et de rédiger des recommandations pour une adaptation de la réglementation belge sur les archives.
Fin décembre 2023, plusieurs fonds d’archives ecclésiastiques de la région d’Alost ont été transférés du service d’archives de la ville d’Alost vers les Archives de l’État à Gand. Concrètement, il s’agit des archives d’Ancien Régime (jusque 1796) de l’église et du chapitre Saint-Martin, des archives des fabriques d’église et des paroisses de Baardegem, Erembodegem, Gijzegem, Herdersem, Hofstade, Meldert, Moorsel, Nieuwerkerken, des archives de l’Hôpital Notre-Dame, du béguinage Sainte-Catherine, de l’abbaye Ten Rozen ainsi que des fonds d’archives des jésuites, des carmes et des guillemites d’Alost. Au total, quelque 19 mètres linéaires.
En février 2023, les Archives de l’État ont lancé une large enquête au sujet de la gestion des archives numériques (e-archives) des services publics fédéraux. « SurveA 2023 » a dévoilé pour la première fois les stratégies et pratiques numériques des services publics fédéraux et de la quasi-totalité des autorités du pays. Les résultats de cette enquête serviront de base pour déterminer la politique des Archives de l’État en la matière, ainsi que la gestion archivistique fédérale en général.
En septembre, Anne Jacquemin, archiviste aux Archives de l'État à Liège, a eu l’opportunité de participer à Paris durant 3 semaines au Stage technique international d'archives organisé par l’Institut national du Patrimoine français, avec 20 autres archivistes. L'objectif de ce stage ? Promouvoir et renforcer les partenariats et l'entraide entre professionnels et institutions d'archives !