Entre 1940 et 1945, près de 47 000 biens immobiliers ont été détruits ou endommagés dans la province de Hainaut, soit un peu moins de 10 % du total des immeubles existants en 1939. Dès l’été 1940, mais surtout après la Libération en septembre 1944, les citoyens belges ayant subi des dommages peuvent introduire une demande de réparation. Les procédures mises en place donnent lieu à la production d’une énorme quantité de dossiers. L’exposition se propose d’illustrer la grande richesse de ces dossiers et l’intérêt qu’ils présentent pour de nombreux domaines de l’histoire. Cinq villes du Hainaut et leurs environs ont été étudiés plus particulièrement : Charleroi, La Louvière, Mons, Saint-Ghislain et Tournai. Ce choix est justifié par l’ampleur des dégâts qu’ont subis ces localités, principalement en mai 1940 et au printemps 1944.
Pendant la Journée du patrimoine, les portes des Archives de l’État à Courtrai seront grandes ouvertes, une occasion unique de découvrir les coulisses de l’établissement, l’histoire du bâtiment et les kilomètres linéaires d’archives qui y sont abritées.
Venez découvrir, via une exposition dans les coulisses des Archives de l’État à Louvain intitulée « Des ustensiles ménagers dans le dépôt d’archives », comment le mobilier peut donner un bon aperçu de la façon dont les gens se sentaient « chez eux » dans le passé. Une deuxième exposition présente la vision du logement social selon la Société Nationale de la Petite Propriété Terrienne dans le Brabant flamand.
À l’occasion de la Journée du Patrimoine 2024, vous pouvez visiter aux Archives de l’État à Gand une exposition sur les sources médiévales concernant la maison et son confort, ainsi que sur les collections particulières de chartes qui, après maintes pérégrinations historiques, sont de retour « à la maison » aux Archives de l’État à Gand.
Entre 1940 et 1945, près de 47.000 biens immobiliers ont été détruits ou endommagés dans la province de Hainaut, soit un peu moins de 10 % du total des immeubles existants en 1939. Ces destructions résultent des événements militaires de 1940 et 1944 (combats et bombardements), des actes de sabotage de la Résistance, des mesures de réquisitions imposées par l’occupant ou encore des pillages commis par les armées belligérantes ou par des civils. Cette journée d’étude organisée par les Archives de l’État à Mons, en collaboration avec le Mons Memorial Museum, a pour but d’investiguer les problématiques des dommages de guerre et de la reconstruction, au regard, notamment, du riche fonds d’archives conservé aux Archives de l’État à Mons.