Durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs enfants sont nés de la relation entre une femme belge et un soldat allemand. Les archives des tribunaux de paix révèlent un nombre important d’enfants de guerre dans les Cantons de l’Est.

En novembre 2011 sortait officiellement l'ouvrage sur les sceaux de chartriers luxembourgeois, de René Laurent, ancien chef de section aux Archives générales du Royaume. La publication est en vente à la boutique des Archives générales du Royaume : René LAURENT, Sceaux de chartriers luxembourgeois (1079-1789), série Studia n°130, publ. n°5020, 2011, 250 p. et 300 illustrations, 30 € (+ frais d'envoi éventuels).
Héritier de quatre générations de fondeurs de cloches, établis depuis 1832 à Tellin, Philippe Slégers a fait don, en 2011, des archives de l'entreprise familiale. Plus de 2.500 dossiers permettent désormais d'écrire l'histoire de plus de 3.800 cloches réparties dans toute la Belgique.

En 2011, Henri Vernes, de son vrai nom Charles Dewisme, a fait don de ses archives littéraires aux Archives de l'État à Tournai.

En 2011, 29 mètres linéaires d’archives de la Justice de paix de Gembloux ont été transférés aux Archives de l’État à Namur. Ces archives viennent compléter les séries versées en 1965 et en 1975. Elles offrent un panorama ininterrompu des activités de la Justice de paix de Gembloux, depuis ses débuts en 1795 jusqu’en 1980.

Les Archives de l’État conservent de nombreux documents sur l’histoire coloniale de la République démocratique du Congo et sur l’histoire mandataire du Rwanda et du Burundi. En 2010, les Archives de l’État lançaient une exposition virtuelle destinée à attirer l’attention sur ces très riches collections.

Situées dans les anciens bâtiments de l'imprimerie Casterman, les Archives de l'État à Tournai conservent 2,6 km linéaires de documents de l'entreprise Casterman. Volumineuses, ces archives ne sont cependant pas encore inventoriées.

Fin 2009, neuf mètres d’archives provenant du prieuré de Bois-Seigneur-Isaac (Ophain) ont été versés aux Archives de l’État à Louvain-la-Neuve. Le fonds d’archives est riche de documents permettant de retracer toute l’histoire du prieuré, depuis sa fondation jusqu'à la fin du 18e siècle.

La Première Guerre mondiale a conduit la Belgique au bord du gouffre financier. Afin de compenser ces pertes, notre pays a mis sous séquestre les biens de citoyens ou d’entreprises issus des anciennes nations ennemies. Un inventaire sur le sujet est paru en 2010.

En mai 1940, le chartrier de l’abbaye tournaisienne de Saint-Martin était détruit dans l'incendie du dépôt des Archives de l'État à Mons. Une charte du XIIe siècle fut cependant sauvée. Probablement empruntée à l'époque par un chercheur local, elle réintégra les Archives de l'État en 1988.
