Ce jeudi 15 octobre, Thomas Dermine, le nouveau secrétaire d’État à la Politique scientifique, et des collaborateurs de son cabinet ont rendu visite aux Archives générales du Royaume 2 - dépôt Joseph Cuvelier. Le staff des Archives de l’État lui a d’abord donné un briefing approfondi sur le fonctionnement actuel de l’établissement, les défis et les attentes de l’avenir. Ensuite, durant une visite guidée aux locaux d’archives, le secrétaire d’Etat a pu découvrir quelques grandes séries d’archives contemporaines, comme par exemple les archives dites « africaines » dont le transfert depuis le SPF Affaires étrangères vers les Archives de l’État est en cours, ou les archives des juridictions militaires (relatives entre autres à la répression), des centaines de milliers de dossiers « dommages de la Seconde Guerre mondiale », des archives d’entreprises, etc.
La semaine dernière, de nombreux citoyens et organismes ont attendu avec impatience le texte de l’accord que les sept partis politiques ont conclu pour former un nouveau gouvernement fédéral. Le 30 septembre, le texte a été diffusé largement. Entre-temps, la composition du nouveau gouvernement est également connue. La tutelle sur les Archives de l’État sera assurée par le Secrétaire d’État à la Politique scientifique, Monsieur Thomas Dermine, ingénieur commercial âgé de 34 ans et originaire de Charleroi. Etant donné les nombreux défis dans le domaine de la modernisation et de l’extension de l’infrastructure, la fonction de Monsieur Mathieu Michel, Secrétaire d’État compétent pour la Régie des Bâtiments, est également très importante. Concrètement, quelles parties de l’accord de gouvernement concernent les Archives de l’État ? La réponse à cette question comporte deux volets.
Notre pays n’a pas déclaré son indépendance sans coup férir. Pendant les « Journées de septembre », il y eut à Bruxelles une confrontation armée entre les troupes gouvernementales et les insurgés qui ont alors formé un gouvernement révolutionnaire, le « Gouvernement provisoire ». Une semaine après que l’armée de Guillaume Ier se soit retirée du Parc de Bruxelles, le 4 octobre 1830, les révolutionnaires déclarèrent l’indépendance de la Belgique.
Bonne nouvelle pour les médiévistes et les modernistes: les comptes communaux numérisés de quelques dizaines de villes des Pays-Bas méridionaux, conservés aux Archives générales du Royaume, sont en ligne. Les villes en question se situaient dans les comtés de Flandre, du Hainaut et de Namur, dans les duchés de Brabant, du Limbourg et du Luxembourg, et dans les seigneuries de Tournai et de Malines. Au total, 9.476 comptes communaux sont en ligne, soit plus de 700.000 images numériques.
Le 1er septembre dernier, le projet de recherche DIGHIMAPS a été lancé, fruit d’une collaboration entre les Archives de l’Etat et l’Université d’Anvers. Grâce à un géoréférencement et une vectorisation minutieux de cartes et via la reconnaissance (semi-)automatique de leur contenu, nous pourrons à l’avenir associer davantage de cartes à d’autres types de contenu numérique. En poursuivant des efforts antérieurs dans le domaine de la numérisation et de la géolocalisation, le projet DIGHIMAPS entend examiner le potentiel des collections cartographiques numériques en tant que clé pour une ouverture à la recherche de ce nouvel ensemble digital.
Bonne nouvelle pour les médiévistes : les comptes communaux numérisés de Bruges (1406-1787) sont en ligne ! Et ce n’est qu’un début : au cours de l’automne, nous projetons de mettre à disposition la plupart des comptes communaux des archives de la Chambre des Comptes. Il y a notamment des séries intéressantes pour le Hainaut, le Brabant et le Luxembourg. A suivre !
En janvier 2019, les chartes des séries « Saint-Genois » et « Fonds autrichien », conservées aux Archives de l’Etat à Gand, étaient parties aux Pays-Bas pour y être restaurées. En juillet 2019, nous leur avions rendu une petite visite et aujourd’hui, nous sommes fiers de pouvoir annoncer qu’elles sont de retour.
Fondé à l’origine par la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, le Symposium archivistique international (IAS) rassemble aujourd’hui les services d’archives du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg. L’IAS a eu lieu le 6 et 7 juin 2019 autour du thème Archives et recherche scientifique aux Archives de l’État à Louvain. En attendant la version imprimée des actes du symposium, édités par les Archives de l’État dans la série Miscellanea archivistica - Studia, nous publions ici au préalable les quatre exposés en version numérique.
Responsable notamment des services culturels de la Banque nationale, Augusta Maes habitait la pittoresque maison du meunier de l’abbaye du Rouge-Cloître à Auderghem. Elle collectionnait des archives, des livres et des objets d’arts qui avaient un rapport avec sa maison, avec le Rouge-Cloître, Auderghem, la Forêt de Soignes ou des chats. Décédée en 2001, ses avoirs, sa bibliothèque, ses archives et ses collections ont été léguées aux Archives générales du Royaume. Tout cet ensemble a maintenant été traité.
La rétroconversion, c’est une notion un peu étrange pour les non-archivistes. Il s’agit de la transformation de fichiers de données existants (en l’occurrence des inventaires et d’autres instruments de recherche) en une forme qui puisse être « lue » par un ordinateur. Depuis le XIXe siècle, les Archives de l’État ont réalisé des milliers d’instruments de recherche, sous divers formats. Ces dernières années, d’importants efforts ont été faits pour les télécharger dans un format conforme aux standards XML dans le moteur de recherche « rechercher des archives ». Et suite au confinement, ce processus s’est accéléré ces derniers mois. Depuis la fermeture des salles de lecture, plus de mille inventaires rétroconvertis ont été téléchargés !
